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Jeux chevaleresques

Publication : (actualisé le ) par Mme la directrice, Valérie Hourdeau

C’est à l’occasion d’un tournoi chevaleresque dans le parc du château de Fontenay les Briis que les élèves de CM1 et CM2, rebaptisés en poulpes, étoiles de mer, poissons rouges et autres peuplades du fond des mers, ont pu défier diverses équipes dans les multiples "châteaux" ouverts pour l’occasion. Ils se sont essayés à diverses joutes, arts du combat et de la chevalerie (prise de l’anneau de la lance, prise de l’étendard, duel à l’arme courtoise...).

Au travers du chemin, ils ont également rencontré quelques personnages du Moyen Age et leurs surprises : Aliénor d’Aquitaine et les grands personnages, le soldat et l’énigme de Bayard, le moine et le labyrinthe de Chartres, l’ermite et sa cachette...la sorcière.

C’est sous un grand soleil et avec la bénédiction de Monsieur "Louis VI le Gros" que le tournoi a pris fin.

 

Merci à tous les membres actifs et bénévoles de l’Usep ainsi qu’aux parents d’élèves de nous avoir accompagné tout au long de cette superbe journée du 1er avril.

 Mme Aline Mauger et Mme Hermant Valérie

 

Un peu de vocabulaire pour finir

La chevalerie est le terme qui désigne l’institution féodale des chevaliers et les valeurs qui lui sont associées, ou lui sont devenus associées par le biais de la littérature, notamment la prouesse (le courage), la loyauté (l’honneur), la largesse (générosité) et la notion d’amour courtois.

Le mot est un dérivé de cheval, lui-même du bas latin caballus, « mauvais cheval » (à distinguer du latin classique equus), dont les mots « cavalerie » et « cavalier » sont aussi dérivés. Le terme sous-tend une forte distinction entre les chevaliers, combattants professionnels d’élite montés à cheval, et les paysans et les bourgeois, souvent considérés comme médiocres combattants, qui fournissaient la masse de l’infanterie, et, plus tard, de l’artillerie.

La chevalerie a peu à peu développé ses valeurs et ses coutumes propres, sous l’influence notamment de l’Eglise et de la « courtoisie » (la « fin’amor ») des troubadours et trouvères, eux-mêmes fréquemment issus de la noblesse. D’une fonction militaire au service de l’aristocratie terrienne, la chevalerie est devenue une fraternité, puis un groupe social, enfin une institution. Certaines traditions sont remarquables, notamment la cérémonie de l’adoubement. Les vertus traditionnelles de la chevalerie, vues par le prisme de la littérature, sont de nobles sentiments tels la pitié, l’humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi et l’honneur.

 

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